Rencontre avec Albert, responsable de BKS Indonésie
Avec quatre sites de production dans le monde, BKS est votre producteur de lames pour diverses industries comme le plastique, le recyclage, l’acier, l’emballage et bien plus encore !
Nous avons créé BKS en 1983 et avons depuis lors continuellement investi dans notre personnel et dans une technologie de pointe.
Nous sommes fiers de posséder les logiciels et les équipements de production les plus avancés et sommes prêts à vous aider à relever tous vos défis en matière de découpe et de tranchage.
Avec cette série d’interviews, nous vous invitons à rencontrer les personnes qui se trouvent derrière notre entreprise de fabrication de lames. Ils jouent tous un rôle clé dans le caractère unique de notre entreprise.
Bonjour Albert ! Tu es le responsable de BKS Indonésie. Comment es-tu arrivé là-bas ?
Je vis en Indonésie depuis 27 ans. Nicolas Jacquemin cherchait quelqu’un qui connaissait le pays pour reprendre l’usine de BKS Indonesia. Nous sommes entrés en contact via LinkedIn grâce à une connaissance mutuelle et le contact s’est bien passé. Je travaille ici depuis 2015. Mon travail consiste à gérer les problèmes à court, moyen et long terme, qu’ils soient techniques, administratifs ou commerciaux. Je suis également chargé de développer les processus de travail ainsi que l’engagement et la formation continue des employés
L’avantage est que, comme je vis ici depuis de nombreuses années, j’ai pris le temps d’apprendre à parler et à écrire l’indonésien. Cela me permet d’avoir une meilleure approche et une meilleure relation avec les clients. Souvent, lorsque je rencontre un client et qu’il voit un Européen, il me dit “Bonjour” en anglais, mais je passe à l’indonésien et automatiquement, je vois un grand sourire se former sur son visage. Cela permet également de renforcer la confiance, car il est plus facile pour eux de parler dans leur langue maternelle et donc d’exposer leurs problèmes ou de poser certaines questions plus facilement. Ça ouvre des portes, c’est génial !
Super, effectivement ! Peux-tu nous en dire plus sur BKS Indonésie ?
Tout a commencé en Malaisie avant que je ne rejoigne BKS. Nous avions là une usine dédiée à l’affûtage. Mais en prospectant en Indonésie, nous avons réalisé qu’il y avait un énorme potentiel. Beaucoup plus grand qu’en Malaisie ! Le marché indonésien est très vaste, il y a beaucoup d’opportunités à saisir. La présence d’entreprises japonaises, coréennes, chinoises et européennes ne fait qu’augmenter la demande de services de plus en plus spécifiques et pointus où une entreprise spécialisée comme BKS trouve naturellement sa place.
Nous avons commencé par faire venir les couteaux d’Indonésie dans notre usine malaisienne, mais c’était très compliqué sur le plan administratif. Il fallait entre 3 et 4 mois pour faire un aller-retour, ce qui est impensable dans le monde de la production. Il a donc été décidé d’ouvrir un atelier en Indonésie qui serait notre premier atelier de production de couteaux. Nous avons alors commencé par produire des couteaux que nous vendions sur le marché indonésien, mais aussi sur les marchés asiatiques et du Moyen-Orient. Au départ, l’idée était de couvrir les besoins du marché asiatique.
Et comment se passe la vie chez BKS Indonésie ?
En 2014, lorsque mon collègue Nicolas a créé et ouvert BKS Indonésie, il n’y avait que deux employés. Nous sommes maintenant 22 personnes ! Nous formons une équipe soudée et totalement autonome pour la production des différents produits. Nous sommes à l’écoute des demandes des clients et n’hésitons pas à adapter certains produits pour répondre à des besoins spécifiques. Nous travaillons sur des machines conventionnelles et à commande numérique (4 à 5 axes). Ce sont les dernières générations. Elles nous permettent de respecter la répétabilité et la précision du travail effectué.
En ce qui concerne l’ambiance dans l’usine, on peut dire qu’elle est assez calme. C’est culturel ici, les Indonésiens n’ont pas l’habitude d’élever la voix. Lorsque des collègues belges nous rendent visite, ils sont toujours surpris par le calme qui règne ici ! Souvent, les discussions techniques sont entre deux questions sur le dernier nouveau-né, sur le nouveau vélo acheté… Et pendant le Ramadan, nous avons une tradition : toute l’équipe se réunit pour attendre le coucher du soleil, et nous dînons tous ensemble pour le fêter. C’est toujours un beau moment !